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n°38 février / mars 2012
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sa couleur rouge égaye nos plats d’hiver. son goût légèrement sucré plait aux grands
comme aux petits. sur les étals toute l’année à prix abordable, la betterave mérite d’être
cuisinée. C’est une source trop méconnue de vitamines et de minéraux.
diététique
Si la saison de la betterave crue ne dure que
que mai à octobre, on trouve de la betterave
cuite toute l’année sur les marchés. Et c’est
tant mieux car elle renferme “un max” d’élé-
ments nutritifs. N’hésitez pas à en proposer
régulièrement aux repas. Coupée en petits
dés avec les œufs durs, en accompagnement
d’une viande, en lamelles dans une salade
mélangée…il y a mille eu une façons de l’ac-
commoder.
une source d’énergie
Légume-racine au même titre que la carotte
et le navet, elle emmagasine des sucres
pendant sa croissance végétale. La bette-
rave rouge que l’on mange est à ce titre
proche de la betterave sucrière. Du coup,
elle est plus riche en glucides (sucres) que la plupart des
autres légumes. Impeccable pour apporter de l’énergie en
hiver ! Pour autant, elle n’est pas délétère pour la ligne.
D
BON À SAVOIR :
la betterave apporte 40 kcal pour 100 g (moins qu’un yaourt
nature !) et ne fait donc pas grossir.
une mine de fibres !
La betterave contient des fibres en quantité non négligea-
ble: 2,5 à 3,1 g pour 100 g (soit 1/10è de la dose journa-
lière recommandée). Elle est donc fortement conseillée à
toux ceux qui se plaignent d’un transit lent. Ses fibres sont
à 80% insolubles. L’intérêt ? Elles ont le pouvoir d’absorber
l’eau comme une éponge, agissant alors
comme coupe-faim naturels. Autant dire
qu’il est utile de manger de la betterave
en début de repas afin de diminuer l’ap-
pétit des gourmands que nous sommes.
D
BON À SAVOIR :
les personnes ayant les intestins sensibles
doivent préférer la betterave cuite. au
contact de la chaleur, les fibres deviennent
moins irritantes.
des “oligos” et des minéraux à
gogo !
Comme toutes les racines, la betterave
accumule les minéraux et les oligo-élé-
ments pour en faire des réserves utiles au
développement de la plante. Résultat, ils
sont très abondants : plus de 1000 mg
pour 100 g. En prime, ils sont très diversifiés. En tête de liste,
arrive le potassium (300 mg pour 100 g). Que du bonus! La
betterave apporte aussi du calcium, du magnésium, du fer, du
cuivre, du zinc, du manganèse…mais aussi une multitude
d’oligos comme le sélénium et le chrome antioxydants.
Seul bémol : la teneur en sodium est légèrement élevée pour
un légume (60 mg pour 100 g). A prendre en compte si vous
suivez un régime pauvre en sel.
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BON À SAVOIR :
une portion de 100 g de betterave couvre 6 à 7% de notre
apport journalier conseillé enmagnesium.
un “max” de vitamines
L’air de rien, la betterave est une excellente alliée pour lutter
contre les baisses de forme. Et pour cause, elle est ultra-riche
en vitamines du groupe B. Parfait pour « calmer nos nerfs » et
limiter ainsi les méfaits du stress. La betterave est surtout
championne en vitamine B9 (voir encadré). Un bon point éga-
lement pour les vitamines C et E qu’elle contient.
D
BON À SAVOIR :
la teneur en vitamine C est deux fois plus élevée dans la bet-
terave crue que dans la betterave cuite (10 g pour 100 g
contre 5 mg).
par Mélanie Lenoir, docteur en pharmacie
betterave
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UNE PARADE CONTRE L’ANÉMIE
Manger régulièrement de la betterave, c’est renflouer ses
réserves en vitamine B9. Jugez plutôt : une portion de 100 g (soit
83 microgrammes de vitamine B9) représente près de 30% de
l’apport conseillé quotidiennement. et c’est très utile ! en effet,
la vitamine B9 n’est autre que la vitamine antifatigue et antiané-
mique par excellence. Lorsqu’on sait que 5 à 10% des jeunes
femmes et des seniors manquent de vitamine B9, on dit : « vive
la betterave à tous les âges ! ». astuce : associez la betterave avec
des aliments riches en fer (viandes) pour aider à la formation des
globules rouges et ainsi agir en synergie contre l’anémie.