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n°39 mai / juin
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tout simplement coupé en deux ou dans une salade, il y a mille et une façons de mettre
le pamplemousse au menu... et en toutes saisons ! Parfait pour mieux résister aux infec-
tions, à la fatigue et même au vieillissement !
diététique
Vous croyez manger du pample-
mousse lorsque vous consommez cet
agrume bien rond à l’écorce jaune-
orange ? Détrompez-vous ! Il s’agit
de son cousin le pomelo (Citrus
paradisi). Le « vrai » pamplemousse
(Citrus grandis) est plus gros et a la
forme d’une poire. Reste que tous
deux appartiennent à la même
famille des Rutacées et cachent sous
leur écorce un trésor de bienfaits.
un “booster” de choix
Le pamplemousse se place parmi les
fruits les mieux lotis en vitamine C,
avec une concentration de 37 mg pour 100g. Et c’est tant
mieux pour toutes les personnes fragiles. En effet, la vitamine
C optimise les réactions de défense contre les agressions
microbiennes. On connaît aussi son pouvoir antioxydant, par-
ticipant, là encore, à la protection de l’organisme. Dans le
pamplemousse, les propriétés de la vitamine C sont renforcées
par la présence d’antioxydants de la famille « vitamine P ».
Bonne nouvelle, non ? D’autant que ce fruit renfloue aussi nos
réserves de vitamines B, de phosphore et de calcium. De quoi
résister à la fatigue et au stress !
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BON À SAVOIR :
un demi-pamplemousse couvre près de la moitié de nos besoins
quotidiens en vitamine C. Pour seulement 40 calories !
une source de jouvence
Le pamplemousse présente l’inté-
rêt de renfermer plusieurs types
d’antioxydants. Outre la vitamine
C, il contient des flavonoïdes
(naringine, hespéridine) et des
béta-carotènes. Ces composés sont
réputés pour leur action préven-
tive sur les maladies cardiovascu-
laires. Ils limiteraient également
l’apparition de certains cancers.
C’est dans la chair blanche que les
concentrations sont les plus fortes.
Alors que l’on retrouve dans le jus
et les pépins les antioxydants de la
famille des limonoïdes. Leur particularité ? Au-delà de l’ef-
fet jouvence, ils participent à la régulation du taux de cho-
lestérol.
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BON À SAVOIR :
Plus la chair du pamplemousse est rouge, plus elle est
riche en lycopène, le plus puissant des antioxydants de la
famille des bétacarotènes.
une aide à la digestion
On a tous besoin de fibres pour réguler le transit et préserver
la bonne santé de nos intestins. Avec le pamplemousse on est
comblé. Un fruit entier représente plus de 10% des doses jour-
nalières recommandées. En prime, ces fibres sont composées
de pectine qui agit favorablement sur la diminution du cho-
lestérol sanguin. Un conseil : préférez le pamplemousse en
entrée pour profiter de ses autres propriétés digestives. En
effet, ses acides organiques (responsable de l’acidité du fruit)
stimulent les sécrétions digestives et permettent ainsi une
bonne assimilation des aliments.
D
BON À SAVOIR :
Le jus est deux fois moins riche en fibres que la chair. des
fibres qui se nichent tout particulièrement dans la mem-
brane blanche autour de cette chair (dénommée albedo).
Par Mélanie Lenoir, docteur en Pharmacie
pamplemousse
en
quartiers
la
forme
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© karandaev - Fotolia
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PAMPLEMOUSSE ET MEDICAMENTS
un jus de pamplemousse le matin au réveil ou en apéro ? Oui, à
condition de ne pas prendre des médicaments en même temps.
en effet, le jus de pamplemousse contient des substances qui
peuvent empêcher leur dégradation. Ainsi, les concentrations
sanguines des principes actifs augmentent… et les effets indési-
rables aussi. de plus, le résultat escompté peut être prolongé à
tort. Faites attention, en particulier si vous prenez un « anticho-
lestérol » de la classe des statines, un anti-hypertenseur appelé
inhibiteur calcique ou bien encore un immunosuppresseur du
type ciclosporine.