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EM
n°38 février / mars 2012
téléphonemobile
et
de
cancer
risque
actualités
par le docteur tom Jiel
La téléphonie mobile continue son évolution technologique
et les smart phones dominent largement le marché.
en France, l’aRCep (l’autorité de Régulation des Communications
electroniques et des postes) a autorisé quatre opérateurs
à commercialiser des abonnements et ils rivalisent
d’ingéniosité en marketing pour conquérir des parts de marché.
Mais qu’en est-il des conséquences d’une utilisation
intensive du téléphone mobile sur la santé ?
Le marché
1,16 milliard de téléphones mobiles ont été vendus dans
le monde en 2009. Contre toute attente, c’est la région
Asie-Pacifique qui concentre la plus importante part de
marché (39 %), suivie par l’Amérique du Nord (15%),
l’Europe de l’Ouest (14%), talonnée par l’Afrique (13%),
l’Amérique du Sud (8%), l’Europe de l’Est (6%) et enfin le
Moyen Orient (5%). En revanche, c'est le Moyen-Orient qui
obtient la plus importante croissance (+ 3 %)
(source
Gartner, 2010)
. En france le taux de pénétration est de
92%, ce qui reste inférieur à la plupart des pays de
l’Europe de l’Ouest. A ce jour, la “4G” commence son
déploiement sur deux fréquences : 800 MHz et 2,6 GHz.
Cette cernière est exploitée par les 4 opérateurs français.
Le spectre des
fréquences
Une fréquence est une des caractéristiques d’un phéno-
mène ondulatoire, comme les ondes radio. La fréquence
représente le nombre de fois où le phénomène ondulatoire
se produit par unité de temps (seconde).
Dans l’encadré (ci-contre), le tableau permet de visualiser
les principales fréquences d’ondes existantes. Plus la lon-
gueur d’onde est petite, plus la fréquence est élevée et
plus l’onde est énergétique.
En conséquence, il est tout à fait légitime de se poser la
question de savoir si l’invasion fréquente du cerveau par
des ondes radio de fréquence élevée nuit à la santé.
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