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EM
n°39 mai / juin 2012
Lemyocarde
une
à
neuf
révision
actualités
Par le docteur tom Jiel
Les maladies cardio-vasculaires représentent la première
cause de mortalité en France. Les facteurs de risque
aujourd’hui bien identifiés, sont au nombre de cinq principalement :
tabagisme, hyperlipidémie, hypertension artérielle, diabète, obésité.
La fréquence de l’infarctus du myocarde varie
selon le sexe (homme) et l’âge (plus de 50 ans).
L’infarctus du myocarde était autrefois de nature fatale.
Les progrès médicaux en la matière ont permis une prise
en charge de plus en plus rapide et l’adaptation des trai-
tements médicaux permet d’améliorer le pronostic vital,
ainsi que la reprise d’une fonction cardiaque plus ou moins
rétablie. Cependant, de nouvelles techniques cellulaires
permettent aujourd’hui de reconstituer les cellules car-
diaques détruites lors de l’infarctus avec un taux de réus-
site significatif.
Physiopathologie de
l’infarctus
Le muscle cardiaque est alimenté en oxygène par les
artères coronaires situées sur sa périphérie. Lorsque des
facteurs de risque s’accumulent, il peut se former une
plaque athéromateuse sur la paroi interne de l’artère coro-
naire, ce qui diminue le diamètre de l’artère et donc la
quantité de sang arrivant aux cellules situées après la
plaque d’athérome. La conséquence immédiate est la
réduction de la quantité d’oxygène nécessaire aux fonc-
tions contractiles des cellules cardiaques. Celles-ci finis-
sent par se nécroser de façon irréversible au bout de 6
heures. D’abord superficielle, la nécrose devient de plus en
plus profonde. Le cœur ne se contracte plus correctement.
Il entre en fibrillation. Puis c’est l’arrêt cardiaque.
Par ailleurs, le contenu cellulaire des cellules nécrosées
passe dans le sang et en particulier certaines enzymes
(protéines agissant dans les réactions biologiques intra-
cellulaires) qui permettent le diagnostic biologique.
L’électrocardiogramme est l’examen qui permettra de
confirmer en urgence le diagnostic de l’infarctus du myo-
carde et aussi de localiser le siège de cet infarctus.
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