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EM

n°52 nov. / déc. 2015

(21)

infos santé

UN DÉPISTAGE PRÉCOCE

DU CANCER DU SEIN PERMET

DE LE GUÉRIR 9 FOIS SUR10

La mobilisation s’intensifie autour du dépistage du cancer du

sein qui, avec 12000 décès par an, tient la triste 1

ère

place chez

la femme. C’est la raison pour laquelle, à l’occasion « d’octobre

rose », la Ministre de la santé Marisol Touraine a décidé la prise

en charge à 100% des examens de dépistage pour les femmes

particulièrement exposées (antécédents familiaux, âge, etc...).

Par ailleurs, la Ministre ouvre une large concertation en lien

avec l’Institut national du cancer (l’Inca), avec l’ouverture

d’un site internet :

www.concertation-depistage.fr ,

destinés à

recueillir un maximum d’avis citoyens. Un comité de rédaction

sera chargé de rendre à la Ministre un rapport de synthèse au

cours de l’été 2016.

14

ÈME

ÉDITION DE LA COURSE

ODYSSÉA PARIS : UN NOUVEAU RECORD

AVEC PLUS DE 43.000 COUREURS

Ils étaient près de 43000, dimanche 4 octobre au matin, à

parcourir les allées du Bois de Vincennes pour la 14

ème

édition

de la course Odysséa. 43 000 tee-shirts roses, symbole de la

lutte contre le cancer du sein à laquelle la course reverse ses

bénéfices : un record absolu, qui fait de l’étape parisienne

du circuit Odysséa le 2

ème

événement de course hors stade de

France en termes de participants, juste derrière le Marathon

de Paris.

Odysséa Paris a collecté 590000 euros au profit de l’Institut

Gustave Roussy.

LES BACTÉRIOPHAGES

AU SECOURS DES ANTIBIOTIQUES

Le rapport du groupe de travail spécial sur la préservation

des antibiotiques établit un bilan alarmant des dégâts sur

la population des infections à bactéries multirésistantes aux

antibiotiques. Ainsi, chaque année, 160 000 personnes en sont

gravement atteintes et 13 000 victimes décèdent en raison

d’échecs thérapeutiques : c’est-à-dire qu’aucun antibiotique

aujourd’hui existant n’a pu les sauver face à des infections

dont la plupart auraient été soignées sans problème il y a

encore quelques années. Aujourd’hui une tuberculose ou une

simple cystite peuvent tuer. Devant la montée très inquiétante

des multirésistances de certaines bactéries aux antibiotiques,

l’arsenal thérapeutique jusqu’ici à court trouve une nouvelle

voie biologique par l’utilisation des bactériophages.

Une société française basée à Romainville dans la région

parisienne et spécialisée dans les biotechnologies vient de

trouver un nouveau protocole utilisant le bactériophage lytique

à visée thérapeutique.

Chez les patients brûlés, les infections représentent la première

cause de mortalité, car les bactéries en cause sont devenues

résistantes à toute antibiothérapie.

La phagothérapie est l’utilisation de virus bactériophages

lytiques (plus communément appelés phages) pour traiter

les infections d’origine bactérienne.

Ce type de traitement a

été largement utilisé de façon empirique dans le monde avant

la découverte des antibiotiques. Aujourd’hui, il fait partie de la

pharmacopée en Géorgie, en Pologne et en Russie.

Depuis le début des années 2000, face à l’émergence d’infections

nosocomiales à bactéries multirésistantes et en l’absence de

nouveaux antibiotiques efficaces, une phagothérapie moderne

émerge dans plusieurs pays. En Europe, le début de ce renouveau

peut être situé en 1994, lorsque l’utilisation de phages pour

réduire une infection provoquée par Pseudomonas aeruginosa

a démontré son efficacité lors de greffes de peau. Depuis, de

nombreuses autres études chez l’animal ont conforté l’intérêt

de ce type de traitement.

MONSANTO & CO. FONT DU LOBBYING,

FOODWATCH ET LA LIGUE CONTRE LE

CANCER MOBILISENT L’OPINION !

Alors que la pétition lancée par foodwatch en partenariat avec

la Ligue contre le cancer pour dire non au renouvellement de

l’autorisation du glyphosate (Roundup®) en Europe fin 2015

mobilise déjà des milliers de personnes. Monsanto et six autres

entreprises commercialisant des produits à base de glyphosate

en France ont réagi au premier jour de cette action citoyenne.

Paris, le 3 septembre 2015. Le Centre international de

recherche sur le cancer (CIRC) (une agence de l’Organisation

Mondiale de la Santé dont le sérieux n’a jamais été contesté)

a classé le glyphosate (principal ingrédient du Roundup® de

Monsanto) en mars dernier dans la catégorie des « cancérogènes

probables ». Le CIRC estime que l’exposition au glyphosate et le

développement de cancers chez l’homme sont liés. Pour contrer

cette pétition, Monsanto vient de diffuser un communiqué par

le biais de la « Plateforme Glyphosate France »...

Signez la pétition foodwatch/Ligue contre le cancer :

http://petition-glyphosate.foodwatch.fr

Crédit photo : © KMSP