EM
n°44 Août / Sept. 2013
(22)
rubrique
associations
Transport en voiture :
Les recommandations de
l’association française
des diabétiques (AFD)
Pense-bête pour éviter les hypoglycémies au volant.
Avoir toujours de quoi faire remonter sa glycémie : morceaux
de sucre ou boisson sucrée, avec soi et dans sa voiture.
En cas de traitement hypoglycémiant :
- Toujours avoir son lecteur de glycémie à portée de main.
- Contrôler systématiquement sa glycémie avant de prendre le
volant et faire un contrôle toutes les deux heures sur la route
(en cas de longs trajets).
- Prendre le volant seulement si la glycémie est supérieure à
1 g/l.
- Anticiper la baisse de la glycémie par une petite collation.
- Au moindre doute, s’arrêter dans un lieu sécurisé (aire de
repos) pour faire un contrôle de glycémie capillaire et absorber
du sucre si nécessaire.
Attention aux somnolences après le repas, cela peut traduire un
syndrome d’apnée du sommeil, en particulier chez les personnes
diabétiques en surpoids. Il est indispensable d’en parler à son
médecin car, dans ce cas, le risque d’endormissement au volant
est important.
Surtout éviter la consommation d’alcool qui, outre ses dangers
propres, risque de déclencher, voire de masquer la perception
de l’hypoglycémie.
En cas de rétinopathie diabétique, n’hésitez pas à consulter un
ophtalmologiste pour évaluer votre acuité visuelle et dépister
d’autres troubles éventuels telle qu’une mauvaise vision de
nuit, par exemple.
Pour plus d’informations,
rendez-vous sur le site :
Informations de L’institut upsa
de la douleur face aux personnes
vulnérables
Qu’est ce que la vulnérabilité ?
La signification du mot « vulnérabilité » varie selon le sens
que chacun lui donne. La vulnérabilité est liée au statut même
de personne malade et dépend aussi de la façon dont une
personne peut faire face à sa situation. La vulnérabilité est
aussi une notion fondamentale dans la relation soignant/soi-
gné. Le soignant doit considérer le patient comme susceptible
de ressentir la douleur quel que soit son état et ainsi adap-
ter son mode de relation et de communication. Cependant,
selon le rapport de l’évaluation du plan d’amélioration de la
prise en charge de la douleur 2006 – 2010, sont considérés
comme les plus vulnérables les enfants et les adolescents, les
personnes âgées et en fin de vie, les personnes handicapées
et celles souffrant de pathologies psychiatriques, sans oublier
les personnes démunies, vivant dans de grandes conditions de
précarité.
Quels sont les moyens déjà expérimentés dans la prise en
charge des populations vulnérables ?
Dans cette publication, une équipe de professionnels de
santé donne l’exemple de la mise en place d’une coordination
palliative afin d’assurer une relation de confiance entre les
soignants et la famille d’une jeune fille de 12 ans en fin de vie.
Autres exemples cités dans ce numéro de « l’Infirmière et la
Douleur » : prodiguer des soins non médicamenteux tels que le
shiatsu ou la sophrologie auprès de personnes handicapées ou
atteintes de pathologies mentales.
Quelle prise en charge de la douleur des personnes âgées ?
Des études ont démontré l’existence de disparités entre
la gestion de la douleur des personnes âgées atteintes de
démence avancée et celle des personnes âgées cognitivement
intactes. Force est de constater que la prise en charge de cette
population est pour le moment insuffisante. Cependant des
outils ont été développés. Des exemples sont décrits dans
cette publication, comme la réalisation d’un DVD de formation
à la prise en charge de la douleur des personnes âgées ou
encore un article relatif à des pistes pour l’évaluation de la
douleur auprès de personnes âgées atteintes de démence.
Pour en savoir plus :
(l’Institut UPSA de la douleur est une association Loi 1901).
Vous adhérez à une association humanitaire ou à une
association de malades
Demandez à votre organisation de nous fournir des informations pratiques que nous pourrons relayer avec plaisir,
selon la disponibilités des emplacements
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