EM
n°54 mai / juin 2016
(21)
infos santé
CŒUR ARTIFICIEL BIO-PROTHÉTIQUE
CARMAT
Paris, le 21 janvier 2016
CARMAT, concepteur et développeur du projet de cœur artificiel
total le plus avancé au monde, visant à offrir une alternative
thérapeutique aux malades souffrant d’insuffisance cardiaque
terminale, fait état d’une information sur son essai clinique de
faisabilité. Une 4
ème
implantation du cœur CARMAT a été réalisée
le 22 décembre dernier par l’équipe de l’Hôpital Universitaire
de La Pitié Salpêtrière sur un patient de 58 ans souffrant
de défaillance bi-ventriculaire sévère dont l’évolution avait
nécessité la mise sous assistance circulatoire extracorporelle
temporaire préalable.
UN ROBOT POUR TRAITER
LES DOULEURS
Alors que 4 millions de français souffrent de douleurs
neuropathiques chroniques, que près de 6 millions connaissent
un état dépressif et que 150 000 sont victimes d’un AVC, pour
une partie d’entre eux, les traitements médicamenteux ne sont
d’aucun secours. Pour les libérer de cette double peine, l’une
des voies les plus prometteuses est la Stimulation Magnétique
Transcrânienne (TMS), dont les performances sont désormais
optimisées par le robot mis au point par Axilum Robotics
qui a développé et fabriqué en France le premier robot au
mode conçu spécifiquement pour la Stimulation Magnétique
Transcrânienne (TMS). Cette méthode de neurostimulation
non invasive constitue l’une des pistes les plus prometteuses
pour le traitement de plusieurs pathologies psychiatriques et
neurologiques résistantes aux médicaments, en particulier la
dépression sévère, des douleurs neuropathiques chroniques ou
des séquelles d’AVC. La TMS consiste à exciter les neurones de
zones précises du cortex cérébral par l’application d’un champ
magnétique impulsionnel sur la tête, au moyen d’une bobine.
Le double défi était d’une part d’améliorer la performance de
cette technique thérapeutique et d’autre part d’optimiser la
gestion des ressources médicales.
L’OUVERTURE COMME SOIN
POUR LA SOCIÉTÉ ET POUR L’HUMAIN
La fable
Un étranger arrive dans une ville, il s’approche de la première
maison devant laquelle un vieux sage est assis, les mains appuyées
sur sa canne, son vieux chien à ses pieds, et il lui demande:
« Comment sont les gens dans cette ville ?
- Comment sont les gens dans la ville d’où tu viens? Répond le sage.
- Les gens sont égoïstes et méchants, c’est pour cela que je
l’ai quittée » dit l’étranger.
- Hé bien, tu trouveras les mêmes ici ».
Quelques temps plus tard, un autre étranger arrive à la ville.
Lui aussi s’avance spontanément vers le sage et demande :
«Bonjour, vieil homme, comment sont les gens dans cette ville?
- Comment sont les gens dans ville d’où tu viens ?
- Les gens sont courtois et agréables, j’y ai laissé beaucoup
d’amis, et j’ai beaucoup de regrets de l’avoir quittée.
- Hé bien, mon ami, tu trouveras les mêmes ici ».
Retour en arrière
«Nous vivons dans une société égoïste»
,
«La violence et l’agressivité
sont partout»
, voici un échantillonnage des assertions qui sont
énoncées dans mon cabinet ces derniers temps.
Les assassinats de Charlie Hebdo, les attentats de Paris et de
Bruxelles, et le durcissement des lois sur la sécurité mettent
à mal le climat général déjà congestionné. Ce qui ne concourt
certes pas à la détente des esprits! Et cela est hautement
dommageable d’un point de vue sociétal, éthique et personnel.
Ramenons cela dans l’expérience quotidienne.
Observons le monde autour de nous et plus particulièrement
les visages. Que voyons-nous ? Ce même mouvement
de fermeture. Mine renfrognée, pincement des lèvres,
mâchoires serrées et dos crispés. Nous nous fermons aussi
à la vie, au monde et à l’autre. Sommes-nous plus heureux ?
Plus détendus ? Plus épanouis pour autant ? Non. Bien au
contraire, nous passons notre vie à lutter.
Qu’est-ce qui est le plus nourrissant? Qu’est-ce qui vient
consoler, rassurer, détendre,
ouvrir
? La chaleur. Pas
n’importe laquelle, la
chaleur humaine
. Quoi de plus
galvanisant qu’un beau et franc sourire, qu’une personne
qui vous remercie, vous regarde droit dans les yeux et
reconnaît votre geste, vos mots ?
Essayez. C’est totalement gracieux et libératoire. L’ouverture
à soi, l’accueil de soi est la même chose pour l’autre. En
anglais, il existe un mot « care » qui veut dire « soigner » mais
aussi « prendre soin », « faire attention ». Et, en effet, c’est
exactement ce dont notre société a besoin. Elle a besoin de
tout cela car elle est malade de la fermeture.
Je vous souhaite de belles ouvertures,
Julia Tomasini-Demellier
Praticienne en Psychothérapie et Énergétique
http://www.julia-tomasini.fr/ tomasini.julia@gmail.com