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CONSEILS DE LA VIE QUOTIDIENNE

EN CAS DE TROUBLES DU SOMMEIL :

»

Évitez les écrans artificiels le soir 1h au

moins avant d’aller se coucher

En effet, les écrans (TV, téléphone mobile,

tablette, ordinateur...) administrent un flux

lumineux à la rétine, qui répercute l’information

aux noyaux suprachiasmatiques, lesquels

envoient un signal diurne à la glande pinéale

qui freine la sécrétion de mélatonine...

»

Lecture nocturne avec un éclairage trop

fort

La glande pinéale est leurrée, comme dans le

cas précédent.

»

Pas d’activité sportive ou de bain chaud 2

à 3h avant d’aller se coucher

Même si la sensation de détente et/ou le besoin

de repos sont là, la température centrale reste

élevée et donne un signal fort d’activité au

cerveau qui ne se met pas en phase de repos.

»

Réchauffez les extrémités froides (pieds

et mains) avant de se coucher

En effet, le thermostat central va avoir

tendance à rester actif pour réchauffer les

zones corporelles froides.

»

Ne surchauffez pas la chambre : 18/20°

maximum est l’idéal

Une température ambiante modérée est

favorable à un « engourdissement » et au

sommeil.

»

Ne pas faire de repas copieux le soir et ne

pas boire trop abondamment

Une digestion longue et difficile mobilise les

flux sanguins et ne permet pas au cerveau une

oxygénation suffisante. Trop boire, nécessite

d’éliminer... au milieu de la nuit.

»

Stoppez le café et le thé au delà 16h

Tous deux sont des excitants du système

nerveux central et fragilisent le cycle veille/

sommeil.

»

Pas de tabac ou d’alcool

Le tabac est un excitant qui favorise l’éveil.

L’alcool est dépresseur, mais le sommeil est de

très mauvaise qualité (la gueule de bois en est

la résultante).

du matin. Il contribue, avec une grande efficacité, à remettre le

corps en route pour un éveil d'action prolongée.

Quel type de dormeur êtes vous

Pour améliorer son sommeil il faut commencer par appliquer

la devise qui figurait sur le frontispice du temple de Delphes

« Connais-toi toi-même ». C'est effectivement la première étape.

Les êtres humains répondent à plusieurs catégories

comportementales dans la relation avec le sommeil. Il y a les

« petits » dormeurs (4 à 5h par nuit), les « long » dormeurs (9 à

10h), les «n'importe comment », les « ritualistes », les « couche-

tard / « lève-tard » et les « couche-tôt / lève-tôt ».

Par exemple, les critères « couche tard » ou « couche tôt » ou

encore « petit dormeur » sont des critères génétiques. Autrement

dit, vous n'y pouvez rien... Il faut donc s'adapter et respecter sa

propre nature.

Afin d'arriver à déterminer la quantité de sommeil dont on a

besoin, on peut noter toutes les heures de sommeil sur plusieurs

jours (y compris les siestes et la somnolence). Cela permettra

de quantifier les besoins, puis d'adapter son comportement. Il

faut cependant tenir compte qu'un jeune adulte a besoin de plus

de sommeil qu'une personnes du 3

ème

âge, dont la quantité de

sommeil est physiologiquement réduite, probablement du fait de

la réduction de l'activité physique.

Comment générer un sommeil

de bonne qualité

Dans l'encadré figurent les principaux conseils à adopter au

quotidien. Mais à côté des critères comportementaux d'autres

critères d'ordre physiologique doivent pris en compte :

Chez le sujet âgé, la sécrétion de mélatonine est moindre, ce

qui peut impacter la durée ou la qualité du sommeil, d'autant

qu'il y a une avance de phase (tendance à devenir « couche tôt »).

Chez l'adolescent, la tendance est inverse (retard de phase)

avec risque de perturbation des cycles du sommeil.

Lorsqu'on ne dort pas, l'organisme sécrète de la ghréline, une

hormone digestive qui stimule l'appétit (prise de poids).

Un repas trop copieux nuit à la qualité du sommeil mais un

repas trop frugal (en mode une pomme et un verre d'eau) risque

de le perturber aussi.

L'insomnie n'est pas une maladie du sommeil mais de l'éveil,

l’appréhension du sommeil peut être une cause d'insomnie. Dans

ce cas il faut pratiquer relaxation et sophrologie pour arriver

détendu au moment de se coucher.

Si besoin, il faut réapprendre à se préparer au sommeil. Il est

possible de pratiquer un rituel destiné à préparer son sommeil :

écouter très doucement une musique douce ; prendre une infusion

(un petit volume pour ne pas engendrer une diurèse nocturne).

L'état de la literie est trop souvent un facteur particulièrement

négligé : être « bien» dans son lit est fondamental. L'idéal est un

sommier à lattes et un matelas à mémoire de forme.

La physiologie de la respiration est également un facteur à

prendre en considération et notamment : une déviation de la

cloison nasale qui obstrue de le passage de l'air, une apnée du

sommeil due à un affaissement des tissus oropharyngés.

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s a n t é

N°62 - Mai / Juin 2018