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La durée de l'intervention est fonction de la nature de la

lésion (ischémique, hémorragique, anévrisme, malformation)

et de sa position dans le cerveau (superficiel, profond, sous

arachnoïdienne). Pour un AVC ischémique l'intervention dure de

20 minutes à 1 heure. Pour un anévrisme : 1 à 3 heures. Pour une

malformation artérioveineuse : 2 à 5 heures.

Dans la plupart des cas, le malade est conscient, ce qui permet

d'obtenir sa collaboration lors de la prise de radiographies.

La vitesse et la puissance du traitement dépend de l'âge et du

poids du malade. Plus le sujet est jeune ou en bonne condition

physique et plus le traitement sera puissant et rapide.

Conséquences d'un AVC

Pris à temps, un AVC peut laisser peu de séquelles. Si le délai

courant de 6 heures est dépassé dans la prise en charge (temps

d'action, triage, diagnostic, acheminement) et selon la gravité

et le territoire atteint, l'AVC peut laisser des séquelles souvent

irréversibles car les cellules nerveuses ne se renouvellent pas ou

très peu, il en résulte des pertes fonctionnelles :

Hémiplégie : la personne reste paralysée sur la moitié de

son corps. La paralysie peut aussi atteindre certains groupes

musculaires et rendre impossibles certains mouvements ou

Lorsque le système guide/cathéter se trouve à proximité de

la lésion. Le chirurgien va pouvoir la traiter : soit résorption

du caillot, soit injection d'une colle cyano-acrylique afin de

colmater une brèche ou une anomalie vasculaire, ceci, afin de

ré-oxygéner les cellules nerveuses atteintes lors de l'AVC.

Figure 2 : le cathéter (en noir) est guidé jusqu'à la zone à traiter. Ici, résorption d'un

caillot intracapillaire. La circulation vasculaire est alors rétablie. Les neurones sont de

nouveau approvisionnés en oxygène sanguin.

Figure 1 : l'équipe d'intervention neurovasculaire de la fondation Rothschild, Paris 19.

Les vaisseaux sont visualisés par l'injection d'un produit de contraste, puis la zone à observer est soumise à l'exposition de rayons. Le neurochirurgien (à gauche) peut alors suivre

l'avancement du cathéter, introduit depuis la veine fémorale et traiter très localement la pathologie. Ce centre parisien traite environ 400 cas annuels.

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s a n t é

N°63 - Août / Sept. 2018