EM
n°42 Février / Mars 2013
(22)
rubrique
associations
Journée nationale de l’audition
partout en France
jeudi 14 MARS 2013
La perte de l’audition est synonyme pour ceux qui sont tou-
chés, de retrait de la vie sociale. On fait répéter une fois, une
deuxième fois…puis on finit par ne plus insister. En France,
7% des français souffrent d’une perte auditive et seuls 15 %
des individus concernés par la perte naturelle de l’audition
sont équipés d’aides auditives. Parmi ces 15 %, une part non
négligeable relègue les appareillages dans le tiroir.
La perte de l’audition et le décrochage social.
La perte des capacités auditives induit un repli sur soi agissant
comme une fermeture aux autres. Ne plus comprendre l’autre
modifie également les comportements et notamment du fait de
moins pouvoir compter sur la fonction d’alerte, la personne est
alors sur ses gardes et un mécanisme de méfiance s’installe.
Une agressivité marque le nouveau relationnel. Peu à peu, la
personne s’enferme dans ce fonctionnement et s’exclut peu à
peu des conversations, des vies de groupe, de la TV, de la radio
pour entrer dans un silence intérieur modifiant la plasticité
cérébrale et pouvant accélérer le processus de vieillissement
neuronal par manque de stimulation. Un frein majeur existe
pour mettre en place des solutions et conserver une qualité de
vie sociale : le déni.
La perte de l’audition : le déni comme mécanisme de pro-
tection à une douleur morale.
Bien souvent, ce déni est expliqué par un excès de coquetterie
dans notre ère du jeunisme et dans une société où l’appa-
rence compte. Et si ce déni était à définir par son mécanisme
psychologique de protection face à une réalité qui fait mal ?
Car au cœur, il y a l’être. La perte de l’audition, longtemps
associée aux « vieux », est pour nombre d’individus un signe
de dégradation physique. Le retour en arrière est impossible.
Cette dégradation physique fait mal psychiquement. Un méca-
nisme de protection se met en place et agit comme un anes-
thésiant émotionnel, permettant d’éviter d’affronter la réalité.
Ce d’autant qu’elle peut réveiller ou accentuer une peur
archaïque chez l’humain, la peur de la mort.
Dans la mesure où nous sommes tous concernés à un moment
ou à un autre de notre vie, personnellement ou dans la rela-
tion à un parent, à un proche, à un collègue, la société est
toute entière concernée. Le jeudi 14 mars 2013, mobili-
sons-nous, tous, pour ne pas enfermer nos proches, nos amis,
nos collègues dans un non-dit dangereux individuellement et
collectivement.
Pour plus d’informations,
rendez-vous sur le site :
CLOWNS Z’hôpitaux
Miou-Miou, actrice, est la marraine des «Dr Clown» qui per-
mettent aux enfants malades de «gai-rire».
Les dons permettent de créer des conditions dédramatisantes
dans un univers pouvant être vécu comme une agression du
fait de la maladie de l’enfant.
L’association permet aux enfants malades de renouer avec
une réalité et d’oublier
pour quelques temps,
le temps d’un
éclat de rire une vie
«normale».
Pour plus d’information,
Association «Clowns Z’hôpitaux» - Hôpital St Jean
20 ave. du Languedoc - BP 49954 - 66046 PERPIGNAN Cedex 9
LA FONDATION ARC
et LE CANCER DU SEIN
Compte tenu de l’intérêt croissant des patients et de leurs
proches pour les avancées de la recherche sur le cancer du
sein, la Fondation ARC lance une animation originale sur
internet. Cet outil pédagogique, proposé à l’occasion d’Oc-
tobre rose, fait découvrir et comprendre 5 voies de recherche
majeures dans les traitements des cancers du sein.
Dès à présent, 5 pistes porteuses d’espoir sont présentées au
grand public afin d’expliquer comment la recherche permet
d’améliorer la prise en charge des malades.
Pour plus d’information,
Vous adhérez à une association humanitaire ou à une association de malades
Demandez à votre organisation de nous fournir des informations pratiques que nous pourrons relayer avec plaisir, selon la
disponibilités des emplacements
1...,12,13,14,15,16,17,18,19,20,21 23,24