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EM

n°51 juin / juillet 2015

(21)

infos santé

l’individu, c’est-à-dire émergeant de sa mémoire à long terme.

La seconde, appelée « fronto-polaire », très antérieure et

latérale des lobes frontaux, considérée comme absente chez les

primates non-humains, est capable d’analyser en parallèle la

pertinencede2ou3stratégiesalternatives.Lazonefronto-polaire

permet à l’individu de tester en parallèle plusieurs hypothèses

concurrentes et notamment de juger de la pertinence de former

de nouvelles hypothèses émergeant de sa mémoire à long terme.

Ces deux voies fonctionnent conjointement et sont à l’origine

du raisonnement qui consiste à comparer, tester des hypothèses

et les accepter ou les rejeter vis-à-vis d’autres stratégies

nouvellement envisagées par l’individu.

Le fonctionnement du cortex préfrontal est massivement altéré

dans les maladies neuropsychiatriques. Son développement

se poursuit tardivement dans l’adolescence et il est altéré

dans le vieillissement. Ces résultats ouvrent de nombreuses

perspectives puisqu’ils permettront de mieux comprendre

comment son développement, son vieillissement et ses

pathologies changent les capacités de jugement des individus

et comment y remédier.

(Source : INSERM - Laboratoire de Neurosciences Cognitives).

ATTENTION AUX OREILLES !

C’est l’occasion de rappeler les précautions qui doivent être prises

surtout auprès des jeunes pour éviter le risque de perte auditive

liée à une sonorisation trop puissante allant au delà des limites

physiologiques de l’oreille humaine. Une récente étude réalisée à

l’occasion de la Journée Nationale de l’Audition (JNA) tente de

trouver les moyens susceptible de sensibiliser les jeunes à une

surdité précoce, alors que ceux-ci baignent dans l’insouciance par

désinformation et considère la surdité comme une pathologie liée

à l’âge avancé...

Cette enquête annuelle : « Risques auditifs : les jeunes font encore

la sourde oreille. Des clés pour agir » a été réalisée en partenariat

avec l’Institut IPSOS. Un panel constitué de 600 jeunes âgés

de 13 à 25 ans et 300 parents d’enfants âgés de 13 à 18 ans

a été interrogé pour mieux comprendre les raisons de l’inertie

face à la réelle menace de risques auditifs sérieux. Enfin, de «

vraies » questions les concernant leur ont été posées afin qu’ils

se sentent davantage concernés par les messages de prévention.

LES CONSTATS :

1) Les jeunes vivent dans le bruit et plus précisément « avec le

bruit ». Il fait partie de leur quotidien et de leur univers. L’absence

de bruit est considérée comme « anormale » et « angoissante ».

Certains évoquent même que le silence s’apparente à la nuit et à

la mort. Le bruit, pour eux, est donc rassurant.

2) Le Bruit revêt une forte composante émotionnelle qui va

déterminer la différenciation entre Bruit et son.

3) « Les problèmes d’audition c’est pour les vieux » et donc cela

ne les concerne pas à leur âge.

4) Les jeunes agissent uniquement lorsque c’est grave. Selon eux,

comme la grippe, cela peut passer tout seul. Et disent-ils, « Les

problèmes d’audition, ça ne tue pas… »

Près d’un jeune sur deux déclare ne pas s’inquiéter de son capital

auditif et pour 28 % les gestes de prévention représenteraient une

contrainte supplémentaire.

LES CLÉS POUR AGIR :

Parents et jeunes ont été interrogés sur les axes pour agir. 5 clés

ont pu être ainsi identifiées :

Clé n°1

– Un suivi régulier des capacités auditives. Unanimement

parents et enfants se rejoignent à plus de 70%.

Clé n°2

– Une application sur smartphone pour leur indiquer tout

dépassement du niveau de son acceptable.

Clé n°3

– Des campagnes de communication « choc » à

« l’anglo-saxonne ». Les jeunes souhaitent des messages

émotionnels représentant la douleur et le choc émotionnel. Des

campagnes qui les touchent dans leurs émotions au-delà des

messages intellectuels. Des témoignages de jeunes touchés par

les troubles de l’audition ainsi que des témoignages d’artistes

sont aussi souhaités.

Clé n°4

– Des distributions systématiques de protections auditives

peuvent être une solution mais en les rendant « plus fun ». Car

selon eux, les bouchons ça fait « ringard »

Clé n°5

– Les professeurs de SVT et la médecine scolaire sont

plébiscités par ¾ des jeunes pour leur délivrer les messages de

prévention à l’école.

COMMENT S’INFORMER ET DEMANDER UN TEST D’AUDITION

GRATUIT ?

Le site internet officiel de JNA :

www.journee-audition.org,

La plateforme d’appels JNA :

« Audio-Infos-Services » 0 810 200 219

(Numéro Azur, coût d’un appel local.)

POMPE À INSULINE

La pompe à insuline est constituée de 3 parties : un boitier, des

composants électroniques, une fine tubulure reliée au réservoir

et se terminant par un dispositif d’injection sous cutanée.

Portée à l’extérieur, la pompe permet de délivrer une dose

d’insuline de façon continue de manière à respecter les

objectifs glycémiques fixés avec le médecin. La pompe peut

être programmée et permettre un traitement personnalisé.

Le traitement est remboursé à 100% au titre de l’ALD.

L’association Française des Diabétiques a permis de faire

prendre en charge cette pompe.

Pour en savoir plus :

http://pompeainsuline.afd.asso.fr