

Pour ce qui est du cancer de l’ovaire, le risque est de 25% à
60% pour les femmes avec des mutations dans le gène BRCA1,
et de 15% à 25% pour les femmes avec des mutations dans le
gène BRCA2.
Que pensent les françaises du test ?
Un sondage récent (sept 2018), réalisé par Viavoice, a permis de
savoir comment les françaises pouvaient aborder la réalisation
d’un test de dépistage relatif aux cancers héréditaires.
Voici les principaux items :
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Avez-vous déjà entendu parler de prédispositions
héréditaires aux cancers ?
»
»
70% oui
Le facteur de détermination au cancer est donc très connu.
Mais est-il maîtrisé ?
••
Quelle serait la proportion des cancers liés aux
prédispositions héréditaires ?
91% surestiment la proportion alors que 5% seulement des
cancers sont liés à une prédisposition héréditaire.
••
Quels seraient les cancers à prédispositions ?
»
»
63% cancer du sein
»
»
38% cancers digestifs
»
»
30% cancers des organes de la reproduction
••
Pensez-vous être bien informée ?
76 à 78% des personnes se sentent mal informées
••
Sur quels aspects souhaiteriez-vous plus
d’information ?
»
»
71% suivi des personnes prédisposées
»
»
46% la compréhension des risques
»
»
46% les modalités de réalisation des tests
••
Quelle perception avez-vous des tests de
prédispositions héréditaires aux cancers ?
»
»
87% ce sont des progrès pour la santé publique
»
»
3% cela constitue un risque
••
Concernant les bénéfices individuels ?
»
»
84% un progrès pour l’individu
»
»
6% un risque
••
Pourquoi ces tests vous paraissent-ils être un progrès?
»
»
38% cela permet l’instauration d’un principe de surveillance
»
»
38% cela permet un dépistage précoce et un meilleur
traitement.
••
Quels seraient, selon vous, les intérêts ou les
inconvénients d’une généralisation ?
»
»
56% mieux prévenir les cancers héréditaires
»
»
19% faire progresser la recherche
»
»
12% améliorer la connaissance des risques individuels
»
»
7% augmenter les coûts de santé
••
Accepteriez-vous de réaliser un tel test s’il vous
était proposé ?
»
»
81% oui
••
Quels seraient les arguments incitatifs sur un plan
personnel ?
»
»
50% connaître son risque individuel
»
»
39% bénéficier d’un suivi personnalisé
»
»
38% permettre d’informer les proches
»
»
22% permettre d’adapter le mode de vie
»
»
21% se préparer psychologiquement
»
»
20% prendre des dispositions concernant sa vie
••
Quels seraient les freins à un dépistage ?
»
»
54% risque de voir les données utilisées à d’autres fins
(dont un risque ou problème avec les assurances ou la vie
professionnelle, et aussi une utilisation à des fins commerciales)
»
»
44% l’angoisse liée à la connaissance d’un risque personnel
••
Quel serait le meilleur accompagnement ?
»
»
63% le médecin référent (généraliste ou gynécologue)
»
»
32% un généticien ou un conseiller en génétique
»
»
25% un psychologue
»
»
22% la famille
En quoi consiste le dépistage
précoce du cancer du sein ?
Le dépistage précoce du cancer du sein peut être réalisé dès
l’âge de 25-30 ans, si vous avez connaissance d’antécédents
familiaux (ce qui constitue un facteur héréditaire patent). Il faut
alors prendre rendez-vous avec votre médecin référent ou votre
gynécologue et lui en parler.
Ensuite, il faut avoir un entretien avec un praticien oncologue
ou un onco-généticien afin de déterminer les items préventifs
et prédictifs.
Le logiciel MammoRisk® est un outil d’évaluation de risque du
cancer du sein avec une approche basée sur quatre paramètres :
•
•
L’âge de la patiente ;
•
•
Le nombre d’antécédents familiaux ;
•
•
Si la femme a eu ou non une biopsie mammaire pour lésion
bénigne ;
•
•
L’estimation de la densité mammaire par analyse des clichés
de mammographie.
Il est aussi possible de réaliser une imagerie moléculaire pour
diagnostiquer une tumeur cancéreuse du sein.
La stratégie pour le traitement d’un cancer métastatique dépend
en partie des caractéristiques histologiques de la tumeur. La
biopsie est le moyen le plus utilisé afin de déterminer la présence
d’un cancer du sein mais celle-ci présente parfois des limites.
EstroTep® est un traceur, analogue des œstrogènes, qui se fixe
sur leurs récepteurs cibles. L’utilisation combinée du TEP scan
et d’EstroTep® «marqué » par un isotope radioactif permet de
visualiser, par fluorescence, la disponibilité des récepteurs
aux œstrogènes afin de caractériser l’ensemble des lésions
métastatiques hormono-dépendantes.
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s a n t é
N°64 - Nov. / Déc. 2018