EstroTep® présente un intérêt particulier pour :
•
•
Les lésions difficilement ou non biopsiables ;
•
•
Les lésions dont la nature métastatique est douteuse ;
•
•
Les pathologies agressives.
Ce traceur est un atout pour la médecine personnalisée car il
permet de déterminer précisément les caractéristiques de chaque
tumeur pour établir un diagnostic et mettre en place une thérapie
ciblée de façon plus personnalisée.
Lorsqu’une prédisposition existe ou que le cancer est diagnostiqué,
il faut faire un prélèvement sanguin suivi d’analyses génétiques avec
recherche des anomalies sur les gènes BRCA1 etBRCA2. Plusieurs
tests existent afin de confirmer et d’infirmer cette préanalyse.
Le test génomique MammaPrint® propose de donner aux patientes
le choix du traitement le plus adapté à leurs cas.
Le cancer est une maladie extrêmement hétérogène. Deux tumeurs
ne sont jamais identiques et ne répondront donc pas de la même
façon à un traitement donné. Il est donc utile aux patientes, pour
déterminer si la chimiothérapie est vraiment adaptée à leur cas, ou
si l’hormonothérapie serait suffisante, bien qu’il y ait des effets
secondaires sur une très longue durée (une femme sur deux avoue
d’ailleurs ne pas arriver au bout de son traitement).
Aujourd’hui, les tests génomiques permettent aux médecins
d’engager un pronostic fiable pour déterminer la meilleure voie
thérapeutique pour la patiente.
Ce test, basé sur l’étude entière du génome, s’appuie sur l’analyse
de 70 gènes, biomarqueurs de la tumeur. Il est doté du niveau
de preuve clinique le plus élevé (1A) grâce à l’étude prospective
randomisée européenne MINDACT ayant analysé plus de 6000
patientes dont 2 071 patientes françaises.
Que faire si les tests sont positifs ?
La conduite à tenir est une surveillance très rapprochée avec,
chaque année (mammographie, échographie, IRM) et ce dès
l’âge de 30 ans ou dès que le diagnostic/risque est établi. Si
le risque augmente et se confirme, une chirurgie prophylactique
peut être programmée. Elle consiste en l’ablation des seins et/ou
des ovaires, même en l’absence de cancer déclaré. Elle est suivie
d’une reconstruction mammaire. Un délai de réflexion est toujours
requis ainsi qu’une proposition d’assistance psychologique.
À partir de 50 ans...
Si vous n’avez pas de facteur héréditaire, l’âge constitue le premier
facteur de risque. En effet, près de 80% des cancers du sein se
déclarent après 50 ans. Il faut donc assumer et prévenir toute
éventualité et réaliser à partir de 50 ans, tous les deux ans, une
mammographie associée à un examen clinique. Plus le diagnostic
est précoce plus les chances de guérison sont élevées.
CANCERS ET CANCERS HÉRÉDITAIRES
EN CHIFFRES
(1)
•
400000 nouveaux cas de cancers estimés
en France en 2017 (214 000 hommes et
186000 femmes).
•
5% des cancers sont liés à une
prédisposition héréditaire (environ 20000).
•
72000 consultations onco-génétiques.
•
38000 tests ont été effectués en 2016,
soit 55% d’augmentation par rapport à
2013.
LE CANCER DU SEIN EN CHIFFRES
(2)
•
Premier cancer chez la femme et aussi
première cause de mortalité.
•
58 968 nouveaux cas de cancer du sein en
France métropolitaine en 2017.
•
Diminution du taux d’incidence :
-1,5 par an en moyenne entre 2005 et 2012.
•
11883 décès estimés en 2017.
•
Âge médian au moment du décès :
73 ans (chiffre 2015).
•
Diminution du taux de mortalité :
-1,5 par an en moyenne entre 2005 et 2012.
•
Survie nette standardisée sur l’âge :
à 5 ans : 87 % ; à 10 ans : 76 %.
(1) source Institut Curie, 09/2018
(2) source Institut du Cancer, 17/01/2018
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s a n t é
N°64 - Nov. / Déc. 2018