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n°55 août / septembre 2016
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infos santé
GLYPHOSATE : TOUJOURS PAS DE
MAJORITÉ QUALIFIÉE DANS L’EUROPE,
ET TANT MIEUX !
Le feuilleton infernal de l’union européenne.
Le Glyphosate est un pesticide très répandu dans le monde.
Il est commercialisé par Monsanto sous le nom de Roundup®.
Il lui est reproché de détruire beaucoup d’espèces végétales,
exceptés les OGM... commercialisés par Monsanto.
Après deux reports de décision déjà, la Commission européenne
proposait début juin aux Etats membres une prolongation de
l’autorisation du glyphosate pour une période de 12 à 18 mois
mais aucune majorité qualifiée n’a été obtenue. Ce laps de
temps supplémentaire devait permettre à l’Agence européenne
des produits chimiques (ECHA) de remettre
un avis scientifique. La France qui, par la
voix de sa ministre de l’Environnement,
s’était engagée à voter contre le
glyphosate, s’est finalement abstenue.
Pour Foodwatch, Générations Futures,
la Ligue contre le cancer, ce feuilleton à
rebondissements doit cesser. L’autorisation
du glyphosate ne doit pas être renouvelée puisqu’il est
considéré comme probablement cancérogène pour l’homme
par le Centre international de recherche sur le cancer de l’OMS
(Organisation mondiale de la santé). L’association AVAAZ
lors d’une pétition pour interdire le glyphosate en Europe a
recueilli plus de 2 millions de signatures... En conséquence de
l’ensemble des actions menées par les différentes organisations
non gouvernementales, cet été, le roundup pourrait bien être
définitivement interdit dans l’union européenne.
Pour en savoir plus :
www.ligue-cancer.net www.foodwatch.fr www.generations-futures.fr www.avaaz.orgLE LABORATOIRE ROCHE DIABETES
CARE LANCE UN NOUVEAU SYSTÈME
ACCU-CHECK INSIGHT
UNE POMPE À INSULINE QUI PERMET AUX DIABÉTIQUES
D’ADAPTER LEUR TRAITEMENT À LEUR RYTHME DE VIE.
Le diabète est une maladie chronique qui se caractérise par
un taux anormalement élevé de glucose dans le sang dû à une
insuffisance acquise, habituellement brutale totale et définitive
de la production d’insuline (diabète de type 1) ou à une
mauvaise efficacité de cette hormone associée à une réduction
progressive de sa sécrétion (diabète de type 2). La gravité
de cette maladie tient principalement à ses complications,
notamment au niveau des petits vaisseaux, pouvant entrainer
un risque de cécité et d’insuffisance rénale. Elle peut aussi
atteindre les gros vaisseaux et les fibres nerveuses, étant alors
la cause d’accidents cardiovasculaires et d’amputations.
Un traitement bien conduit le plus tôt possible, et poursuivi au
long cours, permet aujourd’hui une réduction importante des
complications chroniques des deux types de diabète.
APOLOGIE DE L’ACCUEIL
Imaginez que vous ayez réservé un billet d’avion pour aller
surfer en Australie sur une plage dont on vous a vanté les
mérites et les beaux rouleaux propices à votre sport favori.
Vous arrivez sur ladite plage après un certain nombre d’heures
de voyage. Et là vous trouvez une mer calme. Un vrai miroir.
A partir de ce moment là vous avez deux options :
•
•
soit vous subissez : vous vous laissez emporter par votre
colère, vous ragez, vous traitez de tous les noms d’oiseaux
celui qui vous a fait rêver de ces belles vagues désespérément
absentes. Vous retournez en rageant à votre location en
espérant que demain la mer se mettra à bouger... en passant
une soirée des plus désagréables...
•
•
soit vous êtes pro-actif : vous laissez votre colère être,
vous accueillez vos sentiments d’injustice, de frustration, de
tristesse et puis vous vous asseyez sur le sable en commençant
à vous ré-ouvrir à une autre réalité possible : vous êtes en
vacances, il fait beau, le sable est chaud et qu’est-ce que
vous apercevez au loin ? Une petite cahute qui propose des
baptêmes de plongée ! Quelle belle opportunité ! Vous vous
laissez tenter et la plongée peut devenir votre loisir n°1 ! Ou
encore, on peut vous conseiller une plage plus adaptée pour
surfer demain... et vous passez une belle journée, une belle
soirée et de belles vacances...
Quelle est la différence entre la première et la seconde
option?
Un état d’esprit. Un mot. L’ ACCUEIL. J’aurais pu dire le
« lâcher-prise » mais ce mot est trop galvaudé en mon sens.
Il est porteur d’injonctions qui peuvent être mal ressenties
et, au final, il peut créer une forme de culpabilité chez ceux
qui n’atteignent pas le « Saint Graal » du lâcher-prise.
Accueil donc. Accueillir l’émotion, l’exprimer : on peut pester
à voix haute et maugréer. Accueillir le besoin de distraction,
de détente, de profiter de ses vacances. Enfin, répondre à ses
besoins en s’adaptant, en créant, en posant des actes.
Ce sont ces deux derniers points qui font quelque peu défaut
chez les personnes que je reçois. Pourquoi ? Par rigidité et
parce que nous avons oublié notre potentiel créateur trop tôt
dans notre vie pour nous conformer aux attentes de la société.
Alors si l’on a des plans et que la Vie y répond nous sommes
heureux. Si la Vie n’y répond pas nous finissons malheureux,
frustrés et impuissants ! Nous pouvons néanmoins répondre
sans attendre à nos besoins, quels qu’ils puissent être.
Pourtant, il arrive que nous n’envisagions comme réponse à
nos besoins qu’une source extérieure, alors qu’elle peut être
multiple. Elle peut être la Vie, oui. Notre partenaire, certes.
ET nous-mêmes ! La plupart du temps, nous oublions ce
dernier point. Nous pouvons être responsables de nos besoins
et y répondre nous pouvons être créatifs et accueillants, aux
autres et à nous-mêmes.
Bel été à tous, avec ou sans vagues.
Julia Tomasini-Demellier
Praticienne en Psychothérapie et Énergétique
http://www.julia-tomasini.fr/ tomasini.julia@gmail.com