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EM

n°55 août / septembre 2016

(21)

infos santé

GLYPHOSATE : TOUJOURS PAS DE

MAJORITÉ QUALIFIÉE DANS L’EUROPE,

ET TANT MIEUX !

Le feuilleton infernal de l’union européenne.

Le Glyphosate est un pesticide très répandu dans le monde.

Il est commercialisé par Monsanto sous le nom de Roundup®.

Il lui est reproché de détruire beaucoup d’espèces végétales,

exceptés les OGM... commercialisés par Monsanto.

Après deux reports de décision déjà, la Commission européenne

proposait début juin aux Etats membres une prolongation de

l’autorisation du glyphosate pour une période de 12 à 18 mois

mais aucune majorité qualifiée n’a été obtenue. Ce laps de

temps supplémentaire devait permettre à l’Agence européenne

des produits chimiques (ECHA) de remettre

un avis scientifique. La France qui, par la

voix de sa ministre de l’Environnement,

s’était engagée à voter contre le

glyphosate, s’est finalement abstenue.

Pour Foodwatch, Générations Futures,

la Ligue contre le cancer, ce feuilleton à

rebondissements doit cesser. L’autorisation

du glyphosate ne doit pas être renouvelée puisqu’il est

considéré comme probablement cancérogène pour l’homme

par le Centre international de recherche sur le cancer de l’OMS

(Organisation mondiale de la santé). L’association AVAAZ

lors d’une pétition pour interdire le glyphosate en Europe a

recueilli plus de 2 millions de signatures... En conséquence de

l’ensemble des actions menées par les différentes organisations

non gouvernementales, cet été, le roundup pourrait bien être

définitivement interdit dans l’union européenne.

Pour en savoir plus :

www.ligue-cancer.net www.foodwatch.fr www.generations-futures.fr www.avaaz.org

LE LABORATOIRE ROCHE DIABETES

CARE LANCE UN NOUVEAU SYSTÈME

ACCU-CHECK INSIGHT

UNE POMPE À INSULINE QUI PERMET AUX DIABÉTIQUES

D’ADAPTER LEUR TRAITEMENT À LEUR RYTHME DE VIE.

Le diabète est une maladie chronique qui se caractérise par

un taux anormalement élevé de glucose dans le sang dû à une

insuffisance acquise, habituellement brutale totale et définitive

de la production d’insuline (diabète de type 1) ou à une

mauvaise efficacité de cette hormone associée à une réduction

progressive de sa sécrétion (diabète de type 2). La gravité

de cette maladie tient principalement à ses complications,

notamment au niveau des petits vaisseaux, pouvant entrainer

un risque de cécité et d’insuffisance rénale. Elle peut aussi

atteindre les gros vaisseaux et les fibres nerveuses, étant alors

la cause d’accidents cardiovasculaires et d’amputations.

Un traitement bien conduit le plus tôt possible, et poursuivi au

long cours, permet aujourd’hui une réduction importante des

complications chroniques des deux types de diabète.

APOLOGIE DE L’ACCUEIL

Imaginez que vous ayez réservé un billet d’avion pour aller

surfer en Australie sur une plage dont on vous a vanté les

mérites et les beaux rouleaux propices à votre sport favori.

Vous arrivez sur ladite plage après un certain nombre d’heures

de voyage. Et là vous trouvez une mer calme. Un vrai miroir.

A partir de ce moment là vous avez deux options :

soit vous subissez : vous vous laissez emporter par votre

colère, vous ragez, vous traitez de tous les noms d’oiseaux

celui qui vous a fait rêver de ces belles vagues désespérément

absentes. Vous retournez en rageant à votre location en

espérant que demain la mer se mettra à bouger... en passant

une soirée des plus désagréables...

soit vous êtes pro-actif : vous laissez votre colère être,

vous accueillez vos sentiments d’injustice, de frustration, de

tristesse et puis vous vous asseyez sur le sable en commençant

à vous ré-ouvrir à une autre réalité possible : vous êtes en

vacances, il fait beau, le sable est chaud et qu’est-ce que

vous apercevez au loin ? Une petite cahute qui propose des

baptêmes de plongée ! Quelle belle opportunité ! Vous vous

laissez tenter et la plongée peut devenir votre loisir n°1 ! Ou

encore, on peut vous conseiller une plage plus adaptée pour

surfer demain... et vous passez une belle journée, une belle

soirée et de belles vacances...

Quelle est la différence entre la première et la seconde

option?

Un état d’esprit. Un mot. L’ ACCUEIL. J’aurais pu dire le

« lâcher-prise » mais ce mot est trop galvaudé en mon sens.

Il est porteur d’injonctions qui peuvent être mal ressenties

et, au final, il peut créer une forme de culpabilité chez ceux

qui n’atteignent pas le « Saint Graal » du lâcher-prise.

Accueil donc. Accueillir l’émotion, l’exprimer : on peut pester

à voix haute et maugréer. Accueillir le besoin de distraction,

de détente, de profiter de ses vacances. Enfin, répondre à ses

besoins en s’adaptant, en créant, en posant des actes.

Ce sont ces deux derniers points qui font quelque peu défaut

chez les personnes que je reçois. Pourquoi ? Par rigidité et

parce que nous avons oublié notre potentiel créateur trop tôt

dans notre vie pour nous conformer aux attentes de la société.

Alors si l’on a des plans et que la Vie y répond nous sommes

heureux. Si la Vie n’y répond pas nous finissons malheureux,

frustrés et impuissants ! Nous pouvons néanmoins répondre

sans attendre à nos besoins, quels qu’ils puissent être.

Pourtant, il arrive que nous n’envisagions comme réponse à

nos besoins qu’une source extérieure, alors qu’elle peut être

multiple. Elle peut être la Vie, oui. Notre partenaire, certes.

ET nous-mêmes ! La plupart du temps, nous oublions ce

dernier point. Nous pouvons être responsables de nos besoins

et y répondre nous pouvons être créatifs et accueillants, aux

autres et à nous-mêmes.

Bel été à tous, avec ou sans vagues.

Julia Tomasini-Demellier

Praticienne en Psychothérapie et Énergétique

http://www.julia-tomasini.fr/ tomasini.julia@gmail.com