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n°55 août / septembre 2016
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associations
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VOUS ADHÉREZ À UNE ASSOCIATION HUMANITAIRE OU À UNE
ASSOCIATION DE MALADES
Demandez à votre organisation de nous fournir des informations pratiques que nous pourrons relayer avec plaisir,
selon la disponibilité des emplacements.
L’ASSOCIATION FRANÇAISE DU DIABÈTE
FAIT UN APPEL AUX DONS
FINANCEMENT DES TRAVAUX DE RECHERCHE
Aujourd’hui, le diabète ne se guérit pas. La recherche représente
un immense espoir pour des millions de personnes diabétiques.
En effet, le diabète représente l’une des épidémies mondiales
les plus importantes. Le nombre de diabétique aura doublé
dans 10 ans... C’est pourquoi, chaque année, la Fédération
Française des Diabétiques (premier financeur privé de la
recherche en diabétologie) finance les projets de recherche les
plus prometteurs sur le diabète.
Parmi les travaux financés par l’association il faut citer :
1/ LA VACCINATION ORALE À L’AIDE DE LA PRÉPROINSULINE
COUPLÉE AU FC POUR L’IMMUNOTHÉRAPIE DU DIABÈTE DE TYPE1
Mené par l’équipe INSERM du Dr Roberto Mallone de l’Institut
Cochin à Paris, ce projet consistera à développer une stratégie
de prévention contre le diabète de type 1 par le biais d’une
vaccination et de neutraliser la réponse immunitaire à l’origine
de la destruction des îlots pancréatiques.
L’essai devrait commencer dans les mois à venir et sera conduit
chez des nouveau-nés dont le père et/ou la mère sont porteurs
de diabète de type 1.
2/ LE RÉCEPTEUR MEMBRANAIRE DES ACIDES BILIAIRES TGR5
HYPOTHALAMIQUE : UN NOUVEAU MÉCANISME POUR LE RÔLE
DES ACIDES BILIAIRES DANS LE CONTRÔLE MÉTABOLIQUE
Il sera conduit par l’équipe INSERM du Dr Daniela Cota du
NeuroCentre Magendie à Bordeaux. Les chercheurs partent
du principe que les acides biliaires ont un rôle métabolique
important contre l’obésité et donc contre le diabète de type 2
après chirurgie bariatrique. Mais ces effets ont été explorés
jusqu’à présent au niveau périphérique (foie, muscles, tissus
graisseux). Le Dr Cota vise à démontrer que les acides biliaires
ont également un effet bénéfique sur l’équilibre énergétique
et le métabolisme en agissant au niveau de l’hypothalamus,
structure située dans le cerveau, grâce à la stimulation des
récepteurs nommés TGR5.
3/ RÔLE DE L’INTESTIN DANS LA RÉMISSION DU DIABÈTE DE
TYPE 2 APRÈS UNE CHIRURGIE DE GASTRIC BY-PASS
Le projet est piloté par le Pr François Pattou de l’Hôpital
Universitaire de Lille. Des données récentes montrent que le
« gastric By-Pass » (GBP) qui consiste à réduire le volume de
l’estomac et à modifier le circuit alimentaire, serait le meilleur
traitement pour le diabète de type 2 chez les personnes
obèses. Ce projet a comme objectif d’explorer les modifications
de la structure et de la physiologie de l’intestin grêle après GBP
chez des patients diabétiques de type 2. Ce projet inclura 60
patients obèses avec diabète de type 2. Les prélèvements des
tissus intestinaux seront évalués avant et après la chirurgie.
4/ COMPRENDRE LA PHYSIOPATHOLOGIE DE LA COMORBIDITÉ
DES MALADIES INFECTIEUSES ET DU DIABÈTE : L’ÉTUDE CINDIA
Il s’agit d’un projet du Pr Eugène Sobngwi de l’Hôpital Central
de Yaoundé, au Cameroun.
En Afrique subsaharienne, 1 patient sur 6 présente une forme
atypique de diabète, le diabète à tendance cétosique (KPD)
dont les causes sont inconnues. Des travaux préliminaires du Pr
Sobngwi suggèrent qu’il existe des interactions entre diabète
et certaines maladies infectieuses. Ce projet va recruter 2 000
patients diabétiques nouvellement diagnostiqués et 2 000
autres non diabétiques (sujets « témoins ») pour déterminer
si la prévalence du diabète est augmentée par les maladies
infectieuses, comprendre la responsabilité éventuelle de ces
maladies avec le diabète atypique et rechercher s’il existe des
déterminants génétiques et environnementaux communs avec
les maladies infectieuses dans l’apparition du diabète atypique.
Le Président de l’association appelle au don pour tenter de
faire aboutir ces travaux très prometteurs.
Il est rappelé que les dons aux associations habilitées
à délivrer un reçu, comme l’association française des
diabétiques, sont déductibles fiscalement à hauteur de
66%, avec un maximum de 20% du revenu imposable (en
cas de dépassement, l’excédent est reporté sur les 5 années
suivantes et ouvre droit à la réduction d’impôt dans les
mêmes conditions, selon la législation fiscale rappelée par
le 1er Ministre en 2016).
Un don de 100
€
ne coûtera en réalité que 34
€
.
Le don ponctuel ou mensuel peut être effectué avec un
paiement sécurisé en ligne :
https://dondiabete.afd.asso.fr