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EM

n°50 févr. / mars 2015

(19)

vétérinaire

Par le Docteur Pierre Botrel

En France, seulement 3 à 4 % des animaux de compagnie sont assurés. Ce réflexe n’est

pas encore acquis chez nos concitoyens propriétaires d’animaux de compagnie.

Si souscrire un contrat représente une dépense, leur santé peut devenir un vrai budget

suite à un accident ou une maladie en l’absence d’une couverture adaptée.

Assurance

santé

En particulier, quand l’animal vieillit, de nombreux frais

médicaux peuvent être engagés pour le soigner : 400

pour un scanner, 140

pour une échographie, 1 000

pour une broche suite à une fracture… Les examens, les

hospitalisations et opérations chirurgicales ont vite fait de

faire grimper la facture. Sachez que les trois quarts des frais

de santé animale sont liés à la maladie.

Aussi, l’assurance santé pour animal constitue la meilleure

solution pour se prémunir financièrement de ces évènements

inattendus et souvent très onéreux.

N’hésitez pas à souscrire une assurance pour votre compagnon

avant qu’il ne développe un problème connu et souvent

associé à un type d’animal ou à sa race. En effet, les animaux

de race sont plus exposés car ils peuvent présenter des

fragilités génétiques plus fréquentes que les chiens et chats

croisés. Ainsi, chez les chiens, la race la plus couramment

assurée est le Bouledogue français. Par contre, le chat le plus

assuré est l’Européen.

Pour 10 à 50

par mois, on peut s’acheter la tranquillité.

Toutefois, il faut lire attentivement les contrats, étudier les

conditions et restrictions d’accès et comparer, à la lecture

de plusieurs devis, les prix des primes en fonction des

garanties assurées.

Il faut, en premier lieu, vérifier que son animal est

« assurable » (en fonction de son âge, de son identification),

qu’il sera bien couvert jusqu’à la fin de sa vie et que la

prime n’augmente pas selon ce critère. En fonction des

compagnies d’assurance, les garanties couvertes sont très

variables selon la race et l’âge de l’animal, ou encore ses

antécédents médicaux.

Des contrats à la carte

En général, les contrats proposés comportent deux ou trois

formules : accident, accident et maladie et une troisième

avec de la prévention (vaccins, antipuces…). Dans la plupart

d’entre eux, les frais vétérinaires (opération, consultation,

frais de garde en clinique vétérinaire pour animal malade

ou accidenté), de pharmacie et d’analyse ainsi que le coût

de l’hospitalisation sont pris en charge. En fonction des

formules, le remboursement portera sur l’ensemble des visites

ou sur les dépenses liées à l’accident, souvent avec franchise.

Peuvent être également remboursés, le transport de l’animal

en cas d’urgence, les examens radiologiques, les vaccinations,

la stérilisation, les frais de pensions en chenil...

Vous l’avez compris, tout dépend de votre budget. Mais quand

on aime, on ne compte pas. Privilégiez des plafonds annuels

de garantie conséquents (1 200/1 500

sur des formules de

base). Un chien qui se fait renversé, c’est tout de suite 900

à 1 000

au minimum. Dans les contrats, on retrouve à peu

près les mêmes exclusions de base. Il faut toutefois éviter

ceux où les conditions de garantie sont limitatives, comme

par exemple, une hospitalisation d’au moins 24 heures ou un

scanner non remboursé, etc.

Le calcul de la prime peut varier selon la race, le poids ou

encore la catégorie, il faut donc bien se renseigner sur ce

point, demander aussi s’il y a des frais à l’ouverture d’un

dossier, quels sont les modalités et délais de remboursement,

etc. Par ailleurs, certaines conditions doivent être remplies

pour pouvoir souscrire un contrat auprès d’une compagnie.

Ainsi, pour un chien, il sera exigé qu’il soit tatoué, vacciné

contre la maladie de Carré, la parvovirose et l’hépatite, et

pour un chat, être vacciné contre la leucose, le typhus et le

coryza, outre bien sûr, les conditions d’âge.

animale

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