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EM
n°56 novembre / décembre 2016
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santé
Par Caroline Giraud,
Docteur en Pharmacie
Vous êtes « speed » en permanence. Vous avez même
l’impression de ne plus pouvoir faire face aux obligations de
votre travail et de votre vie familiale. Bref, vous êtes stressé…
Et si vous faisiez retomber la pression ?
QUAND CONSULTER ?
Votre coup de pompe dure depuis plus
de 3 semaines ? Vous ressentez des troubles
du sommeil et/ou de la libido ? Vous n’avez
plus envie de rien ? Le stress peut parfois se
transformer en véritable dépression…qu’il
faut prendre en charge au plus vite. Demandez
conseil à votre médecin et n’hésitez pas à
demander de l’aide à un psychologue ou un
psychothérapeute.
stress
Le stress ? Il en faut pour nous stimuler
de temps en temps. Mais trop c’est
trop ! A force, nos réserves d’énergie
s’épuisent…et chacun prend sur soi pour
gérer tant bien que mal la situation.
Evidemment, nos réactions face au
stress diffèrent en fonction de notre
personnalité, de notre histoire mais aussi
des problématiques devant lesquelles
nous sommes confrontées. Il arrive une
tuile ? Les uns auront tendance à baisser
les bras alors que les autres piqueront
« un coup de sang ». A chacun son stress,
à chacun ses solutions.
◊
Vous êtes du genre émotif
Autrement dit, vous vous énervez
facilement. Et vous devenez carrément
irritable en cas de stress important. Et si
vous faisiez descendre la pression ?
•
Apprenez à respirer
Ce qui détend vraiment dès que le stress
«monte » ? La respiration lente (mais
pas trop profonde) qui part du ventre.
Inspirez en le gonflant puis expirez
doucement. Cela agit comme un véritable
anxiolytique naturel ! En 2 à 3 minutes,
le nerf vague (qui passe au niveau de
l’estomac et qui remonte jusqu’au cœur)
va être activé, ce qui va ralentir le
cœur, particulièrement malmené par les
décharges d’adrénaline.
•
Exprimez calmement vos émotions
Après avoir respirer, c’est beaucoup
plus facile !
•
Tout doux sur le café et la cigarette
Ces « drogues douces » ne calment que
sur le moment…En revanche, le piège de
la dépendance dure longtemps et ne fait
qu’augmenter votre stress. Saviez-vous
également qu’à partir de 4 tasses par
jour, le café devient anxiogène ? Raison
de plus pour choisir la marche à pied afin
de vous défouler.
•
Positivez
Essayez de sortir du cercle vicieux des
pensées négatives (vous êtes votre
premier « stresseur » !), et posez-vous
les bonnes questions : «Ma réaction est-
elle vraiment justifiée ? », « La situation
est-elle grave ? ». Si la réponse est oui,
dédramatisez afin de pouvoir reprendre le
contrôle de la situation.
◊
Vous êtes du genre fataliste
Vous avez l’habitude d’encaisser les aléas
du quotidien comme les coups durs. Sans
mots dire. Vous êtes malheureux sur
l’instant, mais à qui la faute ? Vous êtes
donc sujet à des coups de blues passagers.
Votre raisonnement : attendons que l’orage
passe. Attention cependant à ne pas vous
laisser déborder par les idées noires.
•
Limitez les sources de stress
Vous êtes légèrement déprimé ? Ce n’est
évidemment pas le moment rêvé pour
arrêter de fumer. Mieux vaut reporter le
sevrage à plus tard…pour mieux le réussir !
Bref, soyez sympa avec vous-même en
vous épargnant des complications.
•
Chouchoutez-vous !
Vous avez tendance à vous négliger …
Rien de tel pour rebooster votre moral
que de vous offrir un petit luxe. Les
massages et les spas, ça n’est pas fait
que pour les autres après tout !
•
Évadez-vous de votre cocon
A force de rester replié sur vous-même,
vous ruminez « un max » d’idées noires.
Vous n’avez pas envie de sortir ? Essayez
cependant de faire un effort pour discuter
avec vos amis. Une fois ce cap franchi,
vous vous apercevrez que la discussion
avec les autres est le meilleur antidote
contre les pensées négatives.
•
Bougez, décompressez !
Pas question de faire du sport à tout rompre.
Mieux vaut opter pour une activité physique
qui plaise et qui ne soit pas trop fatigante.
Seule condition : la pratiquer au moins 20
minutes pour stimuler la production de
neuromédiateurs (comme la dopamine) qui
dopent le mental. Pourquoi ne pas vous
mettre à la marche à pied ou au vélo ?
© goodluz
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