510 000 EUROS COLLECTES
EN FAVEUR DE LA RECHERCHE
CONTRE LE CANCER !
L’opération Une Jonquille pour Curie a de nouveau fait fleurir
l’espoir partout en France ! La 13
e
édition, qui s’est déroulée
en mars, a permis de collecter 510 000 euros en faveur de la
recherche contre le cancer à l’Institut Curie !
Grâce à la mobilisation et la générosité de milliers de personnes
en France (donateurs, entreprises, associations, marraines et
parrains, sportifs et bénévoles…), chercheurs et médecins
pourront développer des programmes de recherche innovants en
immunothérapie, un véritable espoir de nouveaux traitements
contre le cancer. En effet, le soutien de chacun participera à la
création du 1er centre d’immunothérapie des cancers à l’Institut
Curie à la fin de l’année.
Un élan national pour faire fleurir l’espoir contre le cancer !
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Grande nouveauté de cette année, le don par SMS (en
envoyant ESPOIR au 92002) a permis de collecter plus de
7000 euros.
Pollution : les effets à long terme sur
notre santé
Alors qu’une étude publiée le lundi 15 mai 2017 dans la revue
Nature révèle que la moitié des voitures sur la planète dépassent
les limites réglementaires d’émissions d’oxydes d’azote, il est
plus que jamais nécessaire de rappeler les risques majeurs de
l’exposition prolongée à la pollution sur notre santé. Des effets
néfastes pour lesquels les grandes villes sont particulièrement
concernées.
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Aggravation des pics de pollution : des chiffres
alarmants
Chaque année, la pollution représente près de 48 000 décès en
France, selon une étude de l’Agence nationale Santé publique
France réalisée en juin 2016. La qualité de l’air constitue un
enjeu majeur puisqu’un rapport publié par la Banque mondiale en
septembre dernier alertait sur le fait que 87 % de la population
mondiale vivait dans des lieux où les niveaux de qualité de l’air
extérieur ne respectent pas les limites fixées par l’Organisation
mondiale de la santé (OMS).
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Des conséquences graves sur la santé et notamment
le développement des allergies respiratoires
L’exposition aux particules fines constitue un risque à court,
moyen et long terme pour l’organisme, notamment pour les
personnes les plus sensibles : enfants et nourrissons, personnes
âgées, femmes enceintes et patients souffrant de maladies
respiratoires. A court terme, les effets de la pollution vont
notamment se traduire par des gênes respiratoires et cardiaques
inhabituelles : toux, irritation des yeux, de la gorge et du nez,
hypersécrétion nasale, essoufflement…
Mais c’est l’exposition quotidienne et prolongée qui est la plus
dangereuse. Les particules fines entrent très profondément
dans l’appareil pulmonaire, et ont une véritable incidence sur
le développement de maladies chroniques : asthme, maladies
respiratoires ou cardio-vasculaires ainsi que les allergies.
En décembre dernier, un rapport publié par l’Assistance publique
des hôpitaux de Paris (AP-HP) signalait ainsi que 2045 patients
avaient consulté les urgences pour des pathologies respiratoires
entre le 30 novembre et le 7 décembre 2016, à la suite du pic de
pollution, contre 1516 pour la même période en 2015.
C’est donc aussi dans une perspective à long terme qu’il convient
d’agir. Dans son étude de juin 2016, Santé publique France
rappelait le danger d’une exposition quotidienne : plus de 90 %
des impacts sanitaires de la pollution interviennent avant que le
seuil d’alerte ne soit atteint. Évaluant les impacts sanitaires de
la pollution atmosphérique urbaine, l’Observatoire régional de
santé Île-de-France soulignait en 2012 que la proximité aux axes
à fort trafic routier était responsable de 16 % des nouveaux cas
d’asthme chez les enfants.
Des précautions à prendre pour réduire au maximum
les effets de la pollution
Afin de réduire au maximum les risques liés à la pollution, il est
important de connaître les bons gestes en cas d’épisode de pic.
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Sport
Éviter les sports intensifs : ils induisent une hyperventilation
(augmentation de la quantité d’air inhalée) qui accroît
l’exposition des voies aériennes aux allergènes présents dans l’air
ainsi qu’aux polluants. « Reportez vos activités si des symptômes
sont ressentis durant l’effort (fatigue inhabituelle, nez bouché,
toux, mal de gorge, essoufflement, ou encore palpitations) »,
précise le Dr Isabelle Bossé.
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Au quotidien, à l’intérieur et à l’extérieur
Aérer : tout comme le tabac et les composés volatils intérieurs,
la pollution aux particules fines est un polluant extérieur qui
interfère sur notre organisme et modifie notamment les molécules
des allergènes et rendent nos muqueuses plus sensibles. Il
est vivement conseillé d’aérer régulièrement l’intérieur de son
véhicule et de son habitacle.
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Éviter certaines heures pour sortir
Il est également recommandé d’éviter de sortir aux heures les
plus polluées, à savoir le matin entre 8 heures et 21 heures
Des mesures volontaristes doivent être prises pour lutter contre
les risques que présente la pollution sur la santé de tous :
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Diminution des seuils d’alerte pour la pollution aux particules
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Accélération de l’interdiction du diesel en ville et proposition
d’alternatives solides à la voiture, pour lutter contre les effets
néfastes du trafic routier.
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Mise en place d’un système d’information dans les transports
souterrains selon le niveau de pollution.
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Amélioration de l’information et de la prévention, dans les
établissements accueillant du public
Augmentation de la prise en charge de la rénovation énergétique
des logements.
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s a n t é
N°59 - Août / Sept. 2017