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LA RESPONSABILITÉ ÉMOTIONNELLE DE

LA PERSONNE AU SEIN DU GROUPE

Il y a longtemps, dans une forêt éloignée vivait une tribu qui

avait trouvé un moyen simple et efficace qui permettait de

conserver une harmonie et une paix durable dans leur petit

village.

Dès lors qu’un individu se mettait à avoir un comportement

violent, déviant ou déplacé, toute la tribu se réunissait pour

l’entourer et lui rappeler toutes ses qualités. Ils lui disaient

tout ce qu’ils appréciaient chez lui. Ce rituel durait un pe-

tit moment jusqu’à ce que la personne se calme et retrouve

l’amour en lui même.

Nous sommes tous reliés. Ils l’avaient bien compris. Prendre

soin des autres c’est prendre soin de soi.

L’inverse est aussi vrai!

Partant de ce principe, si un individu souffre

émotionnellement et ne gère pas bien ses états internes,

tous ceux qui vont l’approcher, de près ou de loin, pâtiront

de son état quels que soient les efforts qu’il pourra faire afin

d’essayer de dissimuler ou de taire ses préoccupations per-

sonnelles.

Lorsqu’un membre d’une famille se sent mal, qu’il soit anxieux,

stressé, frustré, en manque de reconnaissance, qu’il soit fati-

gué ou malade, ou encore triste etc. il est important qu’il com-

prenne que cela affectera indubitablement les autresmembres

de son groupe social.

À partir du moment où il souhaite soulager sa peine et celle

des autres, il est de sa responsabilité d’ouvrir son cœur. À lui

(ou elle) de prendre conscience de son état et d’en faire tout

simplement part aux membres de son groupe social.

Inversement, les membres de son groupe peuvent tout à fait

l’aider à verbaliser son mal être. À lui (ou elle) la responsabili-

té de se laisser ouvrir le cœur.

Ainsi, même si s’ouvrir émotionnellement aux autres ne

règle pas le problème de fond sur les plans matériel ou phy-

sique, au moins cela permet de désamorcer de potentiels

conflits entre les individus.

Au sein d’un foyer, les enfants possiblement présents et in-

capables, parce que trop jeunes, de projeter dans l’abstrait

seront quant à eux, tranquillisés de ne pas être obligés de

porter le poids émotionnel de leur parent.

Pour la forme, des mots simples et rassurants suffisent am-

plement : « J’ai passé une journée difficile. J’ai besoin de

calme » ou bien « Je me fais du souci pour untel, alors je ne

suis pas très disponible maintenant ».

Chacun possède en lui une clé pour l’harmonie et la paix et

la tranquillité d’un groupe est comme un coffre qui possède

autant de serrures qu’il y a d’individus dans la structure.

À chacun de prendre soin de sa clé et de la faire tourner !

Bel été !

Julia TOMASINI-DEMELLIER

Praticienne en Psychothérapie et Énergétique

http://www.julia-tomasini.fr/ tomasini.julia@gmail.com

L’IFOP a réalisé une grande enquête

sur les arrêts de travail pas toujours

liés à la maladie (juin 2017)

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s a n t é

N°59 - Août / Sept. 2017