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Q

uand une mort est consécutive à une maladie, dans

le conscient, même si c’est très douloureux, on

est plus ou moins préparés et les thérapies brèves,

comme la sophrologie et l’hypnose peuvent accompagner en

atténuant les souvenirs dégradés des dernières semaines. Mais il

est des « pertes » auxquelles nous ne sommes jamais préparés

car elles ne sont pas dans l’ordre des choses. Elles ne sont

pas «naturelles » : comme enterrer son enfant !

Dans ce cas bien précis, la douleur liée à la perte d’un enfant,

nécessite d’abord une prise en charge en psychologie clinique

ou psychiatrie. La sophrologie interviendra ensuite comme soin

complémentaire mais avant cela, il faut d’abord accepter son

deuil et ensuite le faire étape par étape...

Les sept étapes du deuil

Elisabeth Kubler Ross, psychiatre et psychologue, décrivait

les sept étapes nécessaires au travail de deuil : le choc, le

déni, la colère, la tristesse, la résignation, l’acceptation et la

reconstruction. Le deuil peut devenir complexe, voire même

devenir un cas pathologique, si l’une de ces étapes ne s’est pas

déroulée correctement.

Dans beaucoup de situations, le

trauma et la souffrance psychique

restent consécutifs à la soudaineté

de la disparition. Dans d’autres

scénarios, les circonstances de

la mort peuvent aussi nourrir le

trauma et alimenter la souffrance,

d’autant que la personne reste

profondément marquée et n’arrive

pasà fairesondeuil «naturellement »

si ellechoquéepar des circonstances

sortant de l’ordinaire...

Deuil

périnatal

Faire face à la perte d’un enfant

Par Fériel Beraies-Guigny

Sophrologue certifiée RNCP

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s a n t é

N°61 - Mars / Avril 2018